Le changement climatique, avec l’augmentation de l'intensité et de la fréquence des canicules, met en exergue les enjeux liés au confort thermique d’été dans les bâtiments et dans les villes.

Pour adapter notre patrimoine bâti, il est essentiel de comprendre les différents phénomènes physiques en jeu, le climat futur, et les liens entre climat et confort au sein des logements d'une part, et entre confort et santé d'autre part.

Pour le CSTB l’objectif est de fournir aux acteurs des outils leur permettant de prioriser leurs actions (par exemple en identifiants les logements les plus vulnérables aux surchauffes, les quartiers les plus concernés par l’effet d’îlot de chaleur urbain) et de choisir les meilleurs solutions (en termes d’aménagement urbain, de conception, de rénovation des bâtiments ou logements) pour atténuer l'expositions aux fortes chaleurs.

Pour ce faire, le CSTB travaille sur les différentes composantes, notamment physique et physiologique, de ces sujets : définitions des aléas climatiques futurs et production de données du climat futur pour permettre des modélisations physiques des ouvrages et quartiers ; couplage des modèles de caractérisation thermo-hygrométrique des ambiances couvertes avec du calcul radiatif multispectral ; simulation énergétique dynamique des bâtiments ; définition d’indicateurs relatifs au confort d’été ; outils de simulation thermo physiologique pour l’évaluation des risques sanitaires ; méthode expérimentale in-situ d’évaluation sensorielle et physiologique du confort d’été, etc. Il mène également des travaux sur les dimensions économiques, ainsi que sur les stratégies individuelles et collectives d’adaptation au changement climatique et donc aux vagues de chaleur.

Ainsi, le CSTB s’engage sur les deux composantes du changement climatique : l’atténuation et l’adaptation.