Les recherches au CGφMC se déclinent en trois axes fortement interconnectés :
Axe 1 : Plasticité, stress et différenciation L’objectif est de comprendre comment des signaux extrinsèques ou intrinsèques modulent l’expression génique au cours de l’autorenouvellement et de la différenciation des cellules progénitrices du sang ou de la peau, et comment ces mécanismes sont altérés en réponse à divers stress (stress oncogénique ou irradiation). Par ailleurs, le virus Herpes Simplex de type 1 est utilisé comme modèle pour déterminer le rôle de protéines cellulaires dans la réplication virale ou bien la répression du génome viral et sa réactivation dans les cellules infectées.
Axe 2 : Mécanismes de développement Des mécanismes fondamentaux impliqués à des stades précis du développement sont étudiés chez différents organismes modèles : (i) remodelage de la chromatine du pronucléus mâle après la fécondation, (ii) contrôle de l’expression génique par un morphogène dans un modèle de cellules souches embryonnaires, (iii) contrôle de la formation du cil primaire dans le développement des poumons et du cerveau, (iv) migration, guidage axonal et mise en place des circuits neuronaux.
Axe 3 : Physiologie et physiopathologie musculaire En utilisant les modèles nématode et souris, le but est de caractériser les mécanismes moléculaires et cellulaires impliqués dans le maintien de l’intégrité cellulaire et dans la régulation de l’homéostasie calcique de la cellule musculaire striée. Ces mécanismes sont étudiés dans les conditions normales et dans les conditions pathologiques avec une attention particulière portée aux maladies dégénératives d’origine génétique telles que la myopathie de Duchenne.